Pour que les regards
s'embarquent vers l'étendue des tourbières, traversent
les barrières à l'horizon, découvrent ce que
l'ambre a fixé. La limaille des automnes chuchotées
depuis l'enfance. La fatigue des grandes migrations et la corrosion
des forêts.
Pour que les visages
s'apaisent, débardés de la broussaille des rides et des
rictus. Tout contour estompé, tout détail révélé
pour qui finit dans l'alvéole captive des saisons.
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