Lave
ton visage dans le miroir de la page. Pour toucher cet espace sous la
peau qui ne peut être rincé que par la fraîcheur
des pluies nouvelles. Cet intervalle irrigué par les plus
fines veines de l'encre. A peine coloré, à peine
réchauffé par ce qui s'échange de plus secret.
Des images pionnières. Des couleurs nutritives. Le pollen des
mots fécondant le livre à venir, ce livre
impossible enroulé vers l'origine d'une phrase unique. Cette phrase immensément désirée. Au-dessus de son reflet, un visage dépouillé de son
mystère.
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